Une démolition qui fait grand bruit (Delsan-AIM)
Comment démolir la plus grande centrale électrique au charbon d’Amérique du Nord? Après 40 ans d’existence, la centrale a cessé d’être alimentée au charbon il y a cinq ans. Le site était sur le point de prendre le virage « vert » et d’être converti en centrale solaire. Mais avant tout, il fallait mettre le site hors service et le démolir de manière sécuritaire et respectueuse de l’environnement.
Cela semble très facile, jusqu’à ce que l’on constate qu’il est nécessaire de démolir deux cheminées en béton armé de 650 pieds (198 mètres), tout en s’assurant de protéger le public et de ne pas endommager les infrastructures avoisinantes. Un projet de ce genre exige l’intervention d’une équipe de spécialistes qualifiés.
Et c’est ici que Delsan-AIM entre en jeu. En affaires depuis plus de 20 ans, Delsan-AIM compte à son actif plusieurs projets de mise hors service et de démolition. Nous pouvons notamment citer l’ancien aéroport de Mirabel (Mirabel, Québec), le site minier de Brunswick (Bathurst, Nouveau‑Brunswick), l’ancienne raffinerie Shell (Montréal, Québec) et la centrale nucléaire de Bruce (Tiverton en Ontario). L’entreprise peut prendre en charge n’importe quel type de projet. De plus, Delsan AIM n’a pas d’égal pour ce qui est de la sécurité.
« Ce n’est pas pour rien que notre devise est Personne ne se blesse, déclare Lorenzo Rapattoni, Vice-Président de Delsan AIM. Nous ne compromettons jamais la sécurité. Nous nous engageons avant tout à protéger nos employés, le public et l’environnement, grâce notamment à notre système interne des responsabilités qui incombent à l’entreprise et aux employés. Pour cette raison, tous les travaux exécutés sur le terrain sont toujours planifiés et mis au point minutieusement. »
Un exercice axé sur l’ingénierie spécialisée
L’entreprise s’est associée avec des spécialistes œuvrant dans le domaine de l’ingénierie des structures et de l’environnement afin d’exécuter de manière sécuritaire le projet de la centrale électrique de Nanticoke.
Avant d’entreprendre les travaux de démolition, les bâtiments et les structures ont dû être sécurisés. Comment? En débranchant tous les services, l’électricité par exemple, et en éliminant comme il se doit les matières dangereuses après les avoir enlevées. Des experts‑conseils en environnement ont procédé à une inspection finale.
Comme nous l’avons mentionné précédemment, nous devions nous assurer de ne pas endommager l’infrastructure sous tension sur le chantier et de ne pas perturber son fonctionnement. Sans oublier que la prise d’eau de l’usine de traitement de l’eau du comté de Haldimand se trouvait à proximité du chantier, le long des rives du lac Érié.
Delsan AIM a mis en œuvre diverses mesures pour protéger efficacement l’infrastructure contre les effets potentiels des travaux de démolition. Par exemple, le canal de la prise d’eau a été isolé des activités du chantier et protégé intégralement à l’aide d’un toit flottant conçu à cet effet.
Ensuite, il a fallu s’occuper des cheminées. Afin de les démolir, nous avons dû établir un plan complexe d’explosion en nous appuyant sur l’ingénierie détaillée des structures à l’aide de logiciels de pointe, en vue d’assurer l’intégrité des cheminées pendant l’étape de la préparation, en plus de contrôler la chute et la direction de l’effondrement. Nous avons eu droit à un effondrement de toute beauté! Vous pouvez le voir ici (la vidéo entière vaut le détour, mais l’effondrement spectaculaire commence à 9 min 21 s).
Prochaines étapes
Il reste encore beaucoup de travail à accomplir sur le chantier. La centrale électrique est le bâtiment principal qui abritait le matériel de production d’électricité, ainsi que les chaudières, le matériel de manutention du charbon, les dépoussiéreurs, les turbines et les génératrices qui seront démolis. L’été prochain, cette centrale colossale, dont la superficie équivaut à neuf terrains de soccer, sera démolie.
À long terme, il ne restera aucune trace de la centrale au charbon. L’usine qui crachait autrefois plus de 17 millions de tonnes métriques de CO2 sous forme de nuages de fumée noire, sera remplacée par 200 000 panneaux solaires. Au moment où nous entrons dans la nouvelle ère des énergies renouvelables, ces panneaux viendront s’ajouter aux éoliennes éparpillées dans le paysage environnant.
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